Peu à peu, le décor changeait autour de moi. Des silhouettes d'arbres et de fleur se dessinaient, puis se concrétisaient. Le dernier mur de la chambre de Père et Mère disparut, et je pu enfin voir clairement où j'étais. Une simple prairie, des plus paisibles, couvertes de fleur et encadrée par des arbres: tout ce qu'il y a de plus banale. La forêt n'avaient rien d'attirant: il n'y avait qu'arbre mort et bruit inquiétant. Puis je me retourna pour examiner l'autre côté de cette prairie: ce que je vis m'étonna. Les arbres étaient complètement différent de ceux que je venais de voir: ils étaient feuillus, remplis de fleurs et de fruits. Je me retourna de nouveau pour vérifier que je n'avais pas rêver: les arbres morts étaient toujours là. Je pivota une nouvelle fois: le décor n'avaient pas changé. Tout ceci était extrêmement étrange. En plus de ça, je ne savais pas où j'étais.

Je sécha mes larmes sur mes joues, je pleurerais plus tard. Il fallait que je trouve ce "royaume allié" dont Père m'avait parlé. Je ramassa le sac et la montre à gousset. Je remarqua alors que le même cercle que celui dans la chambre de mes parents était tracé ici. Evidemment, ce devait être fait exprès: je ne pouvais pas atterrir n'importe où. Mais une question de plus me trottait dans la tête: comment Père avait-il fait pour m'envoyer ici? J'en saurais surement plus en allant dans ce "royaume".

Je commença à marcher en direction des arbres fleuris: hors de question que je mette un pied dans cette forêt morte. Mes escarpins me gênait, mais je ne voulais pas marcher pieds nus; ma robe m'empêchait d'avancer à mon aise, mais je ne pouvais pas la retirer non plus. Je n'avais donc pas le choix.

Plus je continuais d'avancer, plus c'était difficile. Ce devait être à cause des chaussures. Alors je marchais encore. Soudain, je senti comme une force me jeter par terre. Une voix me chuchota à l'oreille "De l'autre côté" , suivit d'un petit rire aiguë. Je me retourna et scruta la lisière de la forêt morte. Tout ça ne me disait rien de bon. J'avança donc d'un pas décidé vers cette forêt. Plus je me rapprochais, plus les cris des animaux me donnaient la chaire de poule. Je serais alors un peu plus le sac contre moi, et mes doigts enfoncèrent un peu plus la montre dans le creux de ma main.

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Voila le chapitre 2. Je trouve que mes chapitres sont peut être un peu courts, non?

Bonne lecture!